Et si pour la première fois depuis 2001, le chiffre du déficit public qui sera transmis à Bruxelles est repassé sous les 3%, notamment grâce à une contribution exceptionnelle du régime des retraites d'EDF et à une accélération du versement de l'impôt sur les sociétés en décembre dernier, la Commission européenne a jugé tout de même l'évolution de la dette publique française "préoccupante" et "surveillera de près" son déficit en 2006.
Fin février, elle demandait déjà des efforts supplémentaires à la France pour rester dans les clous du pacte de stabilité en 2006.
Pour cette année, Thierry Breton promet un déficit à 2,8% et une dette ramenée à 66,5% du PIB.