"Cette promesse qui vous a été faite, elle m'apparaît juste", a-t-il ajouté.
L'engagement d'une baisse de la TVA à 5,5% avait été pris par le président de la République Jacques Chirac, mais la mesure avait été repoussée faute d'avoir obtenu l'unanimité requise de tous les membres de l'Union européenne pour sa validation.
"C'est le droit de nos amis allemands de garder le taux de TVA qu'ils veulent. S'ils souhaitent l'augmenter, qu'ils l'augmentent", a précisé le président de l'UMP.
"C'est leur choix, nous le respectons, mais qu'ils respectent le nôtre", a-t-il encore dit.
La législation européenne approuvée à l'unanimité - y compris avec le soutien de la France - et imposée par exemple aux dix nouveaux Etats membres lors de leur récente adhésion, prévoit que le taux normal de TVA est de minimum 15%.
Par dérogation, certains secteurs purement locaux, comme la rénovation d'immeubles ou les services à haute intensité de main d'oeuvre, comme la coiffure, peuvent bénéficier de taux réduits si les Etats membres en font la demande et si cette dernière est approuvée à l'unanimité par les gouvernements.
Malgré l'appui d'une majorité d'Etats membres et de la Commission européenne, l'Allemagne a refusé d'ajouter la restauration à cette liste de peur d'être soumise à la pression de ses propres restaurateurs pour obtenir des taux réduits.
Il restera à Sarkozy, s'il est élu, de convaincre la chancelière Angela Merkel de lever son veto alors qu'elle s'apprête à augmenter de trois points la TVA au 1er janvier 2007 pour financer les déficits allemands.