… a estimé le député de Saône et Loire lors du point de presse quotidien au siège du PS. Il a critiqué "la part de mystification, d'opportunisme, pour ne pas dire d'imposture" du candidat UDF.
Pour lui, la VIe République que mettra en place la candidate socialiste, après référendum à l'automne, sera "une République parlementaire", ce qui constituera "une révolution douce, maîtrisée, raisonnable" et permettra aux Français de "considérer à nouveau que ce système est le leur".
M. Montebourg n'a pas précisé quelle part de proportionnelle serait injectée dans le système électoral, indiquant seulement que la décision serait prise après débat avec "tous les partis".
Il a fait valoir que s'il y avait trop de proportionnelle, les coalitions pourraient se faire "dans le dos des électeurs" comme ce fut jadis le cas dans des régions, où certaines majorités se construisaient après le vote, par alliance de la droite et de l'extrême droite.
"La proportionnelle peut nous priver de la seule chose que nous devons conserver dans la Ve République, la stabilité et (...) une majorité claire", a-t-il dit. "Nous ne voulons pas le retour à la IVe République", a-t-il enfin ajouté.