Valérie Pécresse envisage également une réforme du diplôme de la licence qui pourrait être rebâtie "autour de trois enseignements : culture générale, modules de professionnalisation et cours de méthode".
Parmi les pistes avancées pour "permettre aux universités d'être beaucoup plus réactives dans la bataille mondiale de l'intelligence", la ministre suggère d'anticiper la date de versement des bourses, qui seraient payées dès l'inscription et non un mois après.
Est également envisagée un versement à l'avance de tout le premier trimestre afin que les étudiants puissent s'acquitter des frais de rentrée, et notamment verser la caution de leur logement.
Valérie Pécresse veut également améliorer le mode de recrutement des enseignants.
"Les professeurs conserveront leur statut de fonctionnaires et continueront à voir leurs traitements versés par l'Etat. Chaque université, cependant, pourra leur verser ou non des primes, en fonction de critères d'évaluation qu'elle fixera", explique la ministre.
Pour les postes de contractuels, "les établissements pourront proposer les salaires qu'ils souhaitent pour attirer les meilleurs".
Les universités auront, par ailleurs, la possibilité de gérer leur patrimoine immobilier, ce qui leur "permettra de réunir sur un même site différentes entités jusqu'ici dispersées", ajoute Valérie Pécresse.
Les contribuables seront incités à investir dans les universités via une défiscalisation à hauteur de 50.000 euros prévue dans le paquet fiscal qui sera soumis au Parlement en juillet.
Valérie Pécresse envisage également une réforme du diplôme de la licence qui pourrait être rebâtie "autour de trois enseignements : culture générale, modules de professionnalisation et cours de méthode".