M. de Villiers s'est déclaré partisan d'"une France rurale plutôt que techno", pour "la famille plutôt que la mariage homo", pour"la suppression des 35 heures", pour "l'immigration zéro plutôt que l'immigration choisie ou subie" et pour "une nouvelle Europe avec les patries plutôt qu'avec la Turquie".
"J'ai été un des vainqueurs du référendum, je serai un des vainqueurs de la présidentielle", a déclaré M. de Villiers, qui a conclu son discours en appelant le peuple français "à se saisir du drapeau (tricolore) qu'on piétine".
"Lève les couleurs et espère tout des retrouvailles de la France avec la grandeur", a lancé M. de Villiers, promettant de rassembler "tous les patriotes, d'où qu'ils viennent".
Il a aussi promis de "fêter chaque année le 30 mai 1968" et son "sursaut patriotique", quand "deux millions de Français sont descendus dans la rue et ont mis fin à la chienlit soixante-huitarde, et renvoyé Daniel Cohn-Bendit dans ses foyers".
Devant ses troupes, M. de Villiers encore proposé un soutien aux "30.000 communes rurales qui se sentent abandonnées pendant qu'on déverse des milliards d'euros sur les banlieues".
Il s'est aussi engagé à inscrire dans la Constitution que le mariage était réservé aux couples homme-femme, et à imposer à l'école "la sélection par le mérite, l'efficacité, le travail".
S'il était élu, les allocations familiales seraient réservées aux familles françaises, le Conseil français du culte musulman serait "supprimé" au nom du refus de l'ingérence étrangère, a-t-il affirmé.
M. de Villiers, qui veut réduire la part des prélèvements obligatoires dans le PIB à 33%, s'est prononcé contre "l'impôt spoliateur", "pour l'artisanat plutôt que pour l'assistanat", et a plaidé pour une "société tournée vers le travail plutôt que vers le loisir".
Il a enfin annoncé qu'il allait se rendre dans chacun des départements français tout au long du trimestre pour présenter ses propositions.