Saluant cette vague d'adhésion "historique", le premier secrétaire du PS, François Hollande, avait fait état début juin de plus de 75.000 nouveaux adhérents.
Pour que leur adhésion soit validée, les nouveaux militants devaient en principe être "présentés" dans les sections du PS, ce qui n'a pas finalement pas été possible de faire partout, en particulier en région parisienne.
En quelques mois, Paris a plus que doublé son nombre d'adhérents, devenant la plus grosse fédération socialiste, avec 18.005 électeurs contre 8.155 fin 2005.
Terres d'élection socialiste, arpentées ces derniers jours par les trois présidentiables, le Pas-de-Calais et le Nord se classent en deuxième et troisième positions avec respectivement 14.087 et 10.748 adhérents.
Viennent ensuite les Bouches-du-Rhône (9.681), l'Hérault (7.236), la Haute-Garonne (7.019), la Gironde (6.281), la Seine-Maritime (4.874), l'Essonne (4.451) et le Rhône (4.426).
La plus petite des 105 fédérations est celle de Nouvelle-Calédonie avec 21 militants autorisés à voter.
Les adhérents ayant jusqu'à deux ans de retard de cotisation ont été intégrés au total des 218.771 votants potentiels car ils pourront participer au scrutin s'ils payent leurs arriérés le jour du vote.
Le scrutin sera ouvert de 16h à 22h le 16 novembre. Un éventuel second tour est prévu le 23.
Le bureau national des adhésions a précisé avoir passé dix journées complètes à établir la liste des électeurs.