Ils expliquent que leurs "30.000 amendements" visent "à promouvoir une politique publique de l'énergie" par le biais du "maintien du tarif réglementé, la réversibilité du choix des consommateurs de gaz et d'électricité, le renforcement du service public de l'énergie, la propriété publique des entreprises EDF et GDF, un tarif social du gaz et de l'électricité, et une politique européenne de l'énergie à l'écoute des consommateurs".
Dans leur communiqué, les élus PS rappellent la loi de 2004 stipulant que la participation de l'Etat dans le capital de GDF ne peut pas être inférieure à 70%. Le projet de loi ouvrant la fusion GDF/Suez prévoit une participation de l'Etat à hauteur de 34%.
Ils assurent en outre qu'en "pleine crise de l'énergie" ce texte "va provoquer une flambée des prix", sera "nocif pour de nombreux secteurs industriels", et fera "peser de sérieuses menaces sur l'indépendance énergétique et la sécurité d'approvisionnement" de la France.