Les communes seules assurent 38,6% du financement initial du premier degré, en rémunérant les personnels non enseignants qui interviennent dans les écoles, ainsi que les dépenses de fonctionnement et d'investissement de celles-ci.
L'État reste pourtant le premier financeur de l'éducation, à hauteur de 60% même si la part des collectivités territoriales a augmenté de 3,2 points depuis 2005.
Pour mémoire, les collectivités se sont vu successivement attribuer le financement de l'apprentissage, le transport scolaire (à partir de 1984), le fonctionnement des collèges et des lycées (1986), l'équipement de ces établissements (progressivement à partir de 1986), et la formation des travailleurs sociaux (2005).