l’intention de se représenter, soit 83%, tandis que 85 ont décidé de ne pas être candidat, soit 17%,
l’âge étant la principale raison avancée.
Le taux plus élevé qu’initialement prévu il y a encore quelques semaines dans cette strate de
communes, et en tous les cas beaucoup plus important qu’en 2001, peut justement s’expliquer par le
fort renouvellement de 2001 et donc par une plus forte stabilité de candidatures de maires sortants
pour le prochain scrutin.
En dépit des difficultés croissantes dans l’exercice de cette fonction élective – qui demeure de très loin
le mandat de proximité le plus apprécié de nos concitoyens – il semble donc que le mandat de maire
de petites villes, contrairement aux communes rurales, ne pâtisse d’aucune désaffection. L’APVF n’en
demeure pas moins fondée à souhaiter fortement que 2008 soit l’année d’une avancée réelle en
matière de modernisation des conditions d’exercice des mandats locaux, comme s’y est
publiquement engagé le Président de la République, devant le Congrès des Maires en novembre
dernier.
L’Association des petites villes de France fédère depuis 1990 les petites villes de 3.000 à 20.000 habitants, pour promouvoir leur rôle spécifique dans l’aménagement du territoire. Association pluraliste présidée par Martin
Malvy, Ancien ministre, Président du Conseil régional Midi-Pyrénées, elle compte aujourd’hui près de 1000
adhérents, présents dans tous les départements de France métropolitaine et d’outre-mer.