Une semaine après les Polynésiens, les électeurs de Saint-Pierre et Miquelon, des Antilles et de Guyane étaient appelés aux urnes samedi, à la veille de la métropole, pour commencer à élire leurs députés au premier tour des législatives.
Les premiers Français à participer à ce premier tour des législatives, les Polynésiens, avaient pris une semaine d'avance, en allant dès le 2 juin dans les bureaux de vote pour élire leurs deux députés. Le scrutin y a été avancé pour des raisons logistiques.
Hormis les Polynésiens, habitués depuis l'édition 1997 à voter à la veille du reste de la France, ce vote avancé de 24 heures est une première aux législatives pour les autres électeurs concernés en Outre-mer, qui ont seulement expérimenté ce dispositif lors des européennes de 2004, du référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen et de la récente présidentielle.
Les Réunionnais, les derniers à voter
Ce vote avancé au samedi pour tous les scrutins nationaux pour les électeurs de Saint-Pierre et Miquelon, des Antilles, de Guyane et de Polynésie a été inscrit dans la Constitution en 2003. Avec pour objectif d'éviter que, décalage horaire oblige, ils n'aillent voter en connaissant l'issue du vote en métropole.
Tous les autres électeurs français votent pour ce premier tour des législatives dimanche.
Les électeurs de Wallis et Futuna ont voté à 22H00 heure de Paris et ceux de Nouvelle-Calédonie à 23h00.
Du côté de l'Outre-mer, les derniers à voter étaient les Réunionnais, à 06H00 heure de Paris dimanche, suivi par les électeurs de Mayotte, dès 07H00 heure de Paris.