Il fut le premier buteur de l'histoire du stade: le 28 janvier 1998 lors de l'inauguration, il donna la victoire aux siens face à l'Espagne (1-0) sur une pelouse gelée et par une nuit polaire.
Le 12 juillet de la même année, il inscrivit de la tête deux buts qui scellèrent un succès historique sur le grand Brésil (3-0) et offrit à la France un sacre mondial.
"La 100e sélection de Zidane est une chose exceptionnelle," a estimé le défenseur Lilian Thuram, lui-même nanti de 111 capes, et qui pourrait battre le record national à l'occasion du Mondial en Allemagne.
"Cela démontre une longévité exceptionnelle au plus haut niveau," a-t-il ajouté. "A un poste comme le sien, cela était beaucoup plus difficile que pour un joueur comme moi à l'arrière."
En 99 apparitions sous le maillot de l'équipe de France, Zidane a inscrit 28 buts, ce qui fait de lui l'un des tout meilleurs marqueurs en exercice.
Cette rencontre marquera la première étape dans la préparation de l'équipe de France pour la Coupe du monde avec deux autres rendez-vous à venir.
Les Français seront opposés le 31 mai au Danemark à Lens avant de jouer les Chinois le 7 juin à Saint-Etienne, puis de prendre la route de l'Allemagne.
Le grand rendez-vous est fixé au 13 juin pour le premier match du groupe G contre les Suisses, a priori les adversaires les plus dangereux des Français pour l'accession aux huitièmes de finale.
Zidane, revenu en août 2005 après avoir mis sa carrière internationale entre parenthèses au terme d'un Euro2004 manqué et décevant, espère faire de cette Coupe du monde son baroud d'honneur.
Ensuite, il se retirera, mettant fin à 12 années en bleu.
"Le match de samedi ne sera pas celui des adieux", a-t-il tenu à préciser. "Il restera la Coupe du monde même si tout ce que j'aurai fait auparavant ne comptera plus."