Le gouvernement Sarkozy, informé par le menu de la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois, a été complice de cette forfaiture contre l’emploi et l’industrie automobile en France. A aucun moment ce gouvernement n’a pris les mesures nécessaires pour contraindre PSA à maintenir l’emploi à Aulnay-sous-Bois et à Rennes. C’est une honte pour ceux qui sont en charge des destinées de la nation française de laisser péricliter une culture industrielle qui est la force économique de la France.
Le nouveau gouvernement, s’il peut s’exonérer des responsabilités qui incombent au gouvernement précédent, a le devoir de s’opposer par tous les moyens à la fermeture de ce site et à la perte des emplois à Rennes. Les salariés et l’opinion publique attendent des actes significatifs, conformes aux promesses électorales du président de la République.
Les premières déclarations ne s’inscrivent pas dans cette perspective. C’est impensable!
Je veux ici redire aux salariés de PSA mon soutien sans conditions à leur juste lutte pour l’emploi".