Pour autant, la première plage de Mexico, qui suscite l'inquiétude de certains quant aux choix de dépenses de la municipalité, a connu grande affluence mardi après-midi, jour de son inauguration, avec ses bassins et ses terrains de volley-ball.
Les détracteurs du projet - réalisé sur des terrains de sport encerclés de hautes constructions, estiment que la métropole, qui manque d'argent et connaît des pénuries d'eau, aurait pu affecter à des dossiers plus urgents les 200.000 dollars dépensés pour transporter des centaines de tonnes de sable et des palmiers.
Le maire, Marcelo Ebrard, balaie ces critiques: "Il y a ceux que dérangent les plages artificielles. Peut-être ont-ils les moyens d'aller sur d'autres plages, mais celle-ci a été construite pour la majorité des gens, et elle est gratuite".