Il a précisé que l'UNEF consulterait en parallèle mercredi et jeudi ses "adhérents pour déterminer sa position sur la suite à donner à la mobilisation". "Vous connaîtrez ma position dans deux jours", a-t-il dit à la presse, ajoutant qu'il "appartiendra aux assemblées générales de décider in fine s'il faut poursuivre ou pas la mobilisation". Toutefois, il a estimé que les annonces de Mme Pécresse étaient "de nature à lever bon nombre d'inquiétudes des étudiants mobilisés".
Juste avant la rencontre prévue entre Valérie Pécresse et cinq syndicats représentatifs, plusieurs milliers d'étudiants et lycéens ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de province contre la loi sur l'autonomie des universités. A Paris, 400 à 500 étudiants et lycéens ont défilé pour réclamer l'abrogation de la loi Pécresse, alors qu'ils étaient deux mille jeudi dernier.