Les socialistes se sont engagés sans ambiguïté à ne pas privatiser GDF
"Les socialistes se sont engagés sans ambiguïté à ne pas privatiser GDF. En revanche, M. Sarkozy, vous avez beaucoup varié sur le sujet", écrit M. Ayrault.
Il rappelle qu'en 2004, alors qu'il était ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy avait "affirmé devant la représentation nationale que la participation de l'Etat ne descendrait jamais en dessous de 70%".
Nous vous demandons de dire clairement aux Français : déciderez-vous de poursuivre ou non cette privatisation", a-t-il ajouté.
Le Conseil constitutionnel a validé jeudi la privatisation de Gaz de France, mais celle-ci ne pourra intervenir qu'après le 1er juillet 2007, ce qui repousse une éventuelle fusion avec Suez.
Hostile dans un premier temps à fusion GDF-Suez et à une baisse du capital de l'Etat dans GDF, M. Sarkozy avait finalement apporté son soutien au projet de privatisation préalable à la fusion, au nom du "rassemblement" de son camp.