A l'heure des dernières révisions, le ministre de l'Education Xavier Darcos a évoqué son propre bac obtenu en 1967 "dans la bonne humeur avec peu d'angoisse", tout en rappelant qu'à l'époque seuls 15% de sa classe d'âge avait décroché le précieux sésame contre 64,6% aujourd'hui.
Un état d'esprit que ne partagent pas les candidats actuels souvent stressés par la pression sociale mise sur l'obtention du bac.
Les candidats au bac général plancheront donc de lundi à vendredi en commençant par l'épreuve mythique de philosophie (histoire-géographie et maths mercredi, langues LV1 et LV2 jeudi et vendredi), et ceux du baccalauréat technologique de lundi au mardi suivant.
Le bac 2007 sera aussi, comme les années précédentes, un véritable casse-tête organisationnel nécessitant la levée d'une armée de 127.685 examinateurs et correcteurs, qui devront corriger environ 4 millions de copies.
Parmi les nouveautés du bac se détache l'apparition de la série sciences et technologies de la gestion (STG, qui remplace la STT): "1 candidat sur 7 sera dans cette série, qui se tourne vers le management.
C'est une section exigeante, avec notamment deux langues vivantes et qui correspond aux besoins de l'entreprise", s'est félicité Xavier Darcos.
Par ailleurs, le bac professionnel présente neuf nouvelles spécialités, preuve de sa réactivité qui permet à ses candidats, souvent plus âgés que la moyenne, de décrocher directement une insertion professionnelle.