Pour Bernard Accoyer "le scrutin proportionnel est celui du régime des partis, ainsi que l'a démontré l'histoire de la Quatrième République, régime des assemblées instables, des partis-charnières, des gouvernements à durée de vie limitée."
Il ajoute que la proportionnelle tend également "à gonfler mécaniquement la représentation des extrêmes."
"Ainsi, la proportionnelle à forte ou à faible dose, loin de rapprocher les Français de leurs élus, creuserait encore davantage le fossé préjudiciable à notre démocratie, que le personnel politique n'a pas su empêcher", ajoute-t-il.