
Le Parti radical tiendra un congrès le 16 décembre "pour débattre de la situation du pays" et "définir les lignes de force du Contrat républicain", a expliqué M. Borloo.
Ce contrat "sera à négocier avec le candidat soutenu par l'UMP le 14 janvier prochain", lors du congrès au cours duquel les adhérents de ce parti choisiront leur champion, a-t-il ajouté.
"En fonction des réponses qui seront apportées par le candidat de l'UMP aux questions des radicaux, le Parti radical précisera son choix pour la présidentielle, à l'occasion d'un congrès extraordinaire qui se tiendra en février 2007", a précisé le ministre.
Dans un communiqué publié vendredi, André Rossinot, également co-président du Parti radical, et Michel Thiollière, sénateur-maire de Saint-Etienne et rapporteur du projet radical, ont demandé à M. Borloo de se porter candidat à la candidature UMP.
"Nous demandons à Jean-Louis Borloo, fort de la réussite de son plan de cohésion sociale, de porter cette voie radicale comme candidat au sein de ce débat crucial pour l'élection présidentielle (...) La majorité a tout à gagner dans la complémentarité que représentent des hommes comme Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo", ont-ils affirmé.
"Je suis très surpris par ce communiqué", a assuré M. Borloo. "J'ai fait toute ma carrière en étant libre. Je reste quelqu'un de libre", a-t-il ajouté.