"Il y a une initiative, j'attends de savoir ce qu'elle va donner", a déclaré M. Bové en posant "deux conditions" à une entrée en lice: d'abord "une mobilisation populaire" dont il a fixé l'étiage à "au moins 10.000 signatures d'ici le 21 janvier, lors de la prochaine réunion des collectifs antilibéraux".
"Deuxième condition : ces 10.000 personnes diront à Olivier Besancenot et Marie-George Buffet : maintenant, vous retirez votre candidature et on repart sur une candidature unitaire", a ajouté M. Bové.
Si les candidats LCR et PCF se retiraient effectivement, "moi, je suis prêt", a dit José Bové.
"Tout est toujours possible, de toute façon la campagne électorale se mène dans les dernières semaines", a-t-il assuré.
Et si LCR et PCF, qui "vont dans le mur", ne se retiraient pas, "on participera, d'une manière ou d'une autre à la campagne, et on fera pression", a assuré M. Bové.