Le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, a rejeté l'offre du président du FN en espérant, semble-t-il, que Jean-Marie Le Pen ne parvienne pas à recueillir les parrainages nécessaires à sa candidature.
En revanche, Bruno Mégret se dit prêt à "faire passer les querelles au second plan" pour permettre à une "force nouvelle" de profiter du discrédit de la classe politique accentué par l'affaire Clearstream, notamment. "La situation est très inquiétante et la classe politique est totalement discréditée par les affaires", explique-t-il.
Bruno Mégret, qui ne dispose plus aujourd'hui que de maigres troupes, considère qu'une "réconciliation" avec Jean-Marie Le Pen constituerait néanmoins un "signal fort" auprès de l'électorat "au moment où les partis se déchirent".