Dans une tribune publiée par Libération, Pierre Moscovici qualifie l’argumentation de l’Elysée de "farfelue", "abracadabrantesque" et "baroque".
Si l’on en croit M. Moscovici, prétendre que Mme Sarkozy ne peut pas être entendue, au nom de la séparation des pouvoirs, puisqu'elle était "l'envoyée personnelle" de Nicolas Sarkozy, "c'est accepter l'inacceptable, que le président et son épouse ne fassent qu'un, que celle-ci, d'une certaine façon, ne soit qu'une partie - une extension - de celui-ci, qu'elle soit protégée de tout par ce statut de confusion". "Cela n'a aucun sens", dit-il, ajoutant que Claude Guéant, qui lui est prêt à témoigner, "est ni plus ni moins que Mme Sarkozy" l'envoyé personnel du chef de l'Etat.