"Il n'y a pas que les banlieues en France, c'est la galère aussi dans les zones rurales", a-t-il souligné, en défendant "une approche de proximité, de présence des services, qu'ils soient commerciaux, artisanat ou service public".
"La ruralité, c'est notre combat au quotidien depuis 15 ans, ce n'est pas un combat d'opportunisme électoral comme on peut l'entendre chez les autres candidats", a-t-il affirmé.
Mais ce Ch'ti de 39 ans, natif de Valenciennes (Nord) et dont le grand-père polonais avait émigré vers le bassin minier, reste inconnu du grand public.
"Je suis le seul candidat à avoir fait zéro de temps d'antenne en décembre", a souligné ce chasseur d'oiseaux migrateurs, juriste de formation.
Son directeur de campagne, le président de CPNT Jean Saint-Josse, qui avait obtenu 4,23% des voix à la présidentielle de 2002 (plus que Robert Hue pour le PCF), a relevé une "différence énorme" avec sa propre campagne.
M. Nihous peine par ailleurs à réunir les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter: il n'a recueilli que "plus de 250" promesses de signatures à ce jour.
"De très nombreux petits maires subissent menaces et pressions", a-t-il affirmé, blâmant "les deux gros, UMP et PS".
Les petits maires sollicités par CPNT "ont besoin des grosses structures, des grosses collectivités, il faut les conseils généraux, les conseils régionaux ou d'autres pour les aider" quand ils veulent développer un projet, a-t-il expliqué. "On leur dit: +si tu donnes ton parrainage, ton dossier pour le monter le prochain coup tu te débrouilleras toi-même+. Résultat, les maires hésitent".