Sans le Liban
La présidence française a démenti toute intervention de ce genre, par la voix de son porte-parole Jérôme Bonnafont.
La déclaration finale du sommet, qui se tient jeudi et vendredi, devrait consacrer une bonne place au Liban et à l'aide des pays francophones à sa reconstruction, le conflit libanais de cet été ayant été "vécu très douloureusement par les francophones", selon l'entourage de Jacques Chirac.
La Francophonie compte 49 Etats membres, 10 membres observateurs et 4 membres associés, et la France finance 80% du budget des institutions de cette organisation, soit 136 millions d'euros par an.
Cette visite intervient au lendemain de la décision de l'Union européenne d'admettre dans ses rangs la Roumanie et la Bulgarie au 1er janvier 2007, tout en les plaçant sous stricte surveillance.
M. Chirac, qui s'était déjà rendu en Roumanie en 1997, devrait assurer son homologue de l'aide de la France dans ses efforts pour achever ses réformes.
De vendredi soir à dimanche, Jacques Chirac effectue ensuite la première visite d'Etat d'un président français en Arménie, déplacement qui aura "une très forte portée symbolique" et constituera pour les centaines de milliers de Français d'origine arménienne l'occasion de découvrir "l'Arménie moderne", selon l'Elysée.
M. Chirac, qui qualifie l'Arménie de "jeune république indépendante d'une vieille nation", lancera à Erevan l'année de l'Arménie en France, "Arménie mon amie", inaugurera une "place de France" dans la capitale arménienne et assistera aux côtés de milliers d'Arméniens à un concert exceptionnel du chanteur d'origine arménienne Charles Aznavour.
Le chef de l'Etat rendra également hommage aux victimes du génocide arménien de 1915, la France ayant reconnu l'existence de ce génocide par la loi du 29 janvier 2001.