Un soulagement pour le Premier ministre
Le 18 octobre, le Conseil des ministres avait déjà permis à la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie d'être entendue dans la même affaire.
Après des mois d'investigations et maintes interrogations sur le sort qu'ils réserveraient au Premier ministre -simple témoin, témoin assisté, mis en examen-, les juges avaient mis fin au suspense en fin de semaine dernière en décidant, en l'état actuel de leur enquête, de ne retenir aucune charge contre lui.
Ce scénario est un soulagement pour M. de Villepin, qui a toujours nié toute implication et, a fortiori, toute tentative de déstabilisation de Nicolas Sarkozy, visé dans les faux listings de comptes bancaires, dans la perspective de la présidentielle.