"Dans la situation telle qu'elle est (...) je m'engage aux côtés de Nicolas Sarkozy", a-t-elle déclaré sur France 2.
"Je lui apporte mon soutien et je veux l'aider à pouvoir rassembler, non seulement dans notre famille politique, mais également, au-delà de notre famille politique, tous ceux qui se reconnaissent dans les idées et dans les valeurs qui sont les miennes", a-t-elle ajouté.
Michèle Alliot-Marie a expliqué que c'était "un choix volontaire et enthousiaste (...) face au risque socialiste" et au "risque extrémiste".
"J'essaierai d'entraîner avec moi tous ceux qui m'ont fait confiance, y compris ceux qui m'avaient demandé de me présenter à l'élection présidentielle", a pour sa part dit la ministre de la Défense. "Quand ce sont les conditions de l'avenir de la France qui sont en jeu, on doit faire abstraction éventuellement de ses propres envies pour servir l'intérêt général."
Elle a cependant ajouté qu'elle restait une "femme libre" avec ses propres convictions. "Nous avons évidemment un certain nombre de divergences avec Nicolas Sarkozy (...) Je crois que, justement, il y a là
une complémentarité", a-t-elle souligné.
Michèle Alliot-Marie doit prendre la parole dimanche au congrès de l'UMP, où le Premier ministre, Dominique de Villepin, fera une apparition mais sans prononcer de discours.
Le député UMP souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a pour sa part choisi d'être candidat en dehors du parti, a quant à lui annoncé que le ministre de l'Intérieur lui avait refusé le droit de s'exprimer lors du congrès de dimanche.
Il a précisé dans un communiqué que Nicolas Sarkozy lui avait notifié son refus lors d'un rendez-vous au ministère de l'Intérieur et qu'il s'exprimerait donc "devant la presse" samedi à 15h00, à son QG de campagne, près de l'Assemblée.