Cette décision, annoncée, mardi 5 décembre, par le ministre de l'éducation nationale, Gilles de Robien, portera à 85 le nombre d'universités françaises. Depuis la création de l'université de Bretagne-Sud (Lorient-Vannes), en 1995, aucun nouvel établissement n'avait vu le jour.
La création d'une université de plein exercice à Nîmes voit les efforts du député UDF du Gard, Yvan Lachaud, récompensés. L'élu milite depuis 1994 pour le projet. D'abord simple antenne universitaire, le centre avait réussi à obtenir en 2002 un statut d'EPA (établissement public administratif), un statut hybride qui lui permettait d'avoir une autonomie financière mais ne lui laissait pas de liberté dans le choix des formations.
Avec 3 700 étudiants, 50 enseignants chercheurs et 586 vacataires, chercheurs et professionnels, Nîmes sera la plus petite université française, dans une région où le maillage universitaire est déjà dense. A une cinquantaine de kilomètres, se trouvent les trois universités de Montpellier qui accueillent 50 000 étudiants, et celle plus modeste d'Avignon, qui en reçoit plus de 7 000.
"Complémentaire et non pas en concurrence avec les autres universités de la région", l'établissement devra, selon le ministre de l'éducation, dispenser "des formations tournées au maximum vers les besoins d'emplois locaux".
La création d'une université de plein exercice à Nîmes voit les efforts du député UDF du Gard, Yvan Lachaud, récompensés. L'élu milite depuis 1994 pour le projet. D'abord simple antenne universitaire, le centre avait réussi à obtenir en 2002 un statut d'EPA (établissement public administratif), un statut hybride qui lui permettait d'avoir une autonomie financière mais ne lui laissait pas de liberté dans le choix des formations.
Avec 3 700 étudiants, 50 enseignants chercheurs et 586 vacataires, chercheurs et professionnels, Nîmes sera la plus petite université française, dans une région où le maillage universitaire est déjà dense. A une cinquantaine de kilomètres, se trouvent les trois universités de Montpellier qui accueillent 50 000 étudiants, et celle plus modeste d'Avignon, qui en reçoit plus de 7 000.
"Complémentaire et non pas en concurrence avec les autres universités de la région", l'établissement devra, selon le ministre de l'éducation, dispenser "des formations tournées au maximum vers les besoins d'emplois locaux".
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