"Je n'aurais pas employé ce mot-là, mais je pense la même chose", a-t-il dit sur France info.
Face aux réactions suscitées par sa position sur la présence policière, l'ex-ministre de l'Economie a jugé la polémique "misérable" et réaffirmé qu'il était préférable de "retirer les CRS des banlieues" et d'y envoyer "de la police permanente".
"C'est à dire faire le contraire de ce que fait Nicolas Sarkozy qui a vidé les banlieues de leurs policiers pour les mettre dans les centre-ville", a-t-il avancé.
"La police adaptée à la situation dans les banlieues, c'est la police permanente", a-t-il insisté.
Sur le plan judiciaire, Dominique Strauss-Kahn a reproché au gouvernement de vouloir créer une qualification pénale nouvelle chaque fois qu'on voit apparaître un problème dans les banlieues alors qu'on peut déjà appliquer les textes actuels.
"On peut condamner les personnes qui mettent au point ces guet-apens à partir de ce qui existe sur les bandes organisées, par exemple", a-t-il estimé.