Alors qu'une grande concertation sur le métier d'enseignant doit s'ouvrir en septembre, le ministre a déjà précisé que, selon lui, la différence de temps passé devant les élèves par les certifiés (Capes, bac + 4, 18 heures hebdomadaires) et par les agrégés (agrégation Bac + 5, 15 heures) n'avait "de sens que s'il y avait des différences de missions".
"Il faut faire en sorte que le temps de service ne soit pas seulement fixé au premier jour de la carrière d'un professeur", a-t-il argumenté, jugeant que ce système n'était "pas adapté aux besoins de l'école".
Pour lui, les textes (de 1950) prévoyant que "M. Untel doit faire tant d'heures de sa discipline", ne sont plus "adaptés aux besoins d'aujourd'hui". "Il faut faire autre chose", a-t-il estimé refusant de se prononcer plus avant.
Il a estimé que la suppression de 11.200 postes prévus au budget 2008, n'aura "pas un effet quelconque sur la pédagogie", notamment, a-t-il précisé, "parce que c'est un chiffre dérisoire, ce n'est que 0,8 % de la masse". "C'est l'épaisseur du trait", a-t-il conclu.
En outre, "la logique des zones d'éducation prioritaires est un peu épuisée" selon le ministre de l'Education.