La période lui inspire «à la fois frustration, inquiétude et même, disons-le, une forme de colère».
Car depuis le congrès de Reims, dont il fut l'un des grands perdants, Bertrand Delanoë estime que rien n'a changé au PS. Le congrès «n'aura résolu aucun enjeu de fond : la pertinence de notre projet, l'unité de notre famille, la clarté de notre stratégie».
Pour une «gauche moderne et rassemblée» …
… il ne s'avance toutefois pas sur la stratégie à adopter.
Toutefois, lundi dernier, à l'issue du conseil de Paris, il a critiqué la proposition de Benoît Hamon de proposer aux Verts et aux communistes des présidences de Région. Pourquoi ? Car pour lui – et c’est logique - le rassemblement de la gauche face à la droite est « automatique ».
Le maire de Paris « note » aussi le gouvernement
Delanoë s'en est également pris au gouvernement. Il l'accuse en effet de se livrer à une tentative de mainmise sur Paris à travers un «charcutage» électoral pour les législatives. Visiblement le découpage électoral en cours, pourtant plus équilibré et le projet du Grand Paris ne lui plaisent guère.
Enfin, sans doute par solidarité d’avec ses amis députés de l’opposition, il s'oppose également au projet de travail dominical sur tout le territoire parisien. Alors qu’il sait, pertinemment, que nombreux sont les touristes comme les parisiens heureux de pouvoir, le dimanche, chiner, magasiner, se faire plaisir en achetant qui un produit culturel, qui un produit utile pour la maison quand il ne s’agit pas de souvenirs acquis par les touristes et qui contribuent à l’image et la grandeur de la capitale.