"Cet affrontement n'a plus de sens", a estimé le président du parti centriste qui a assuré être prêt, s'il était élu président de la République en 2007, à prendre dans son gouvernement "des personnalités qui viendraient d'autres partis". "C'est ma principale originalité", a-t-il ajouté.
Selon lui, "la démocratie est une démocratie verrouillée dans laquelle l'expression des citoyens n'a plus sa place". "Je veux rebâtir une démocratie républicaine dans laquelle le Parlement servira à relayer des débats. Le Parlement sera la représentation des Français de toutes opinions (...) Aujourd'hui, le Parlement, c'est 90% PS/UMP, c'est un monopole à deux", a-t-il dénoncé.