Après six semaines de campagne interne, la présidente de Poitou-Charentes se place toujours largement en tête des sondages auprès des sympathisants socialistes, même si son avance s'est réduite.
62% des électeurs proches du PS la choisiraient, contre 27% pour Dominique Strauss-Kahn et 11% pour Laurent Fabius, selon un sondage Ipsos-Le Point.
Le meeting de Toulouse, où les candidats monteront l'un après l'autre à la tribune sans débattre, se déroulera, comme les deux précédents, à huis clos : ni caméras ni matériel d'enregistrement.
Il s'annonce nettement plus calme que celui du Zénith il y a quinze jours, lorsque Mme Royal s'était fait siffler. "La culture militante n'est pas la même qu'à Paris", observe Kader Arif, premier secrétaire fédéral de Haute-Garonne.
De plus, les militants ne se répartiront pas par affinités pour tel ou tel candidat. Chaque fédération et ses militants occuperont, comme dans un congrès du PS, un espace défini. Il n'y aura pas non plus de banderoles.
Enfin, et ce n'est pas le moins, le premier secrétaire François Hollande sera présent. "Il sera un élément de stabilité", souligne Kader Arif, qui est aussi le premier responsable des fédérations du parti. M. Hollande conclura lui-même cette soirée.
Les trois candidats n'auront plus, après cette dernière confrontation, que sept jours de campagne interne avant le premier tour du vote des adhérents, le 16 novembre.