Dans les deux cas le Modem n’attire pas ou peu ...
Là-bas, où François Bayrou recueillait 22% des voix l'an passé, le Modem ne pèse rien, ou presque …
A l'inverse, Colmar connaît du fait même de l'emprise de la droite (Nicolas Sarkozy y a réalisé un score de 61% au second tour des présidentielles) – une offre électorale dispersée et donc par trop complexe pour le prochain scrutin municipal.
On notera d'abord que la gauche ne connaît pas, dans ce recoin de l'Alsace, le moindre rebond : la liste socialiste peut simplement nourrir l'ambition de franchir la barre fatidique des 10%, la liste écologiste recueillerait, elle, que 7% des intentions de vote sans que les reports ne se fassent naturellement, comme ce fut le cas auparavant.
En outre, c'est en raison de la présence de quatre autres listes que celle sortante, dont une du Modem, que le maire sortant, Gilbert Meyer, serait ainsi privé d'une victoire au premier tour, performance qu'il avait déjà réussie en 2001 avec un « petit » 51% des suffrages exprimés.
... ni en Normandie, ni en Alsace
Car même si, pour l'heure, on note une nette avance du maire sortant dans les intentions de vote de second tour, il serait hasardeux de préjuger d'éventuelles surprises ; car la situation est très atypique, même si, apparemment, après un premier tour « d'humeur locale », les habitants de Colmar ne décident de maintenir à la tête de la ville Gilbert Meyer ayant surtout fait campagne sur les thèmes de l'emploi et de la sécurité.
Les salons et médias parisiens ont beau tenter de politiser ce scrutin, ces salons et médias sont parisiens et le resteront, à mille lieues, apparemment, des réalités du terrain …
NB : en pièces attachées les deux sondages réalisés par BVA pour Orange et les quotidiens L'Alsace et/ou La Liberté