Les parents des trois quarts des étudiants aidés appartiennent aux catégories sociales telles qu'employés, ouvriers, agriculteurs et inactifs.
Toutefois, depuis 1997, la proportion d'étudiants issus de familles plus favorisées a augmenté, la part de cadres et professions intermédiaires passant de 11 à 14%.
Cette hausse est due à l'augmentation des plafonds mais aussi à la création d'un échelon zéro de bourses se caractérisant par la seule exonération des droits d'inscription.
Le nombre de boursiers varie selon les académies : 50% dans les départements d'outremer, 44,9% en Corse, 39% à Lille, 38,7% à Amiens pour celles ayant les taux les plus forts. La situation de l'Ile-de-France est différente avec un taux de bousiers faible (17,1% à Paris, 18,3% à Versailles et 25,1% à Créteil) mais une aide moyenne plus élevée qu'ailleurs, les classes défavorisées y étant moins nombreuses qu'ailleurs à l'université mais plus en difficulté.