Après ces défections, l'UDF ne compte plus que 28 députés, 32 sénateurs et 11 députés européens
M. Blanc, qui n'était qu'"apparenté" UDF, déplorait depuis des mois l'absence de "visibilité" sur le projet de M. Bayrou et n'expliquait son affiliation que par "une convergence de vues sur l'Europe".
"J'espère que le moment venu, (François Bayrou) participera au rassemblement autour de Nicolas Sarkozy pour gagner la présidentielle", a-t-il dit jeudi dans les colonnes du Figaro.
L'entourage de François Bayrou affirme accorder peu d'importance à ces défections, auxquelles il s'attendait
Hervé Morin, chef de file des députés UDF, a ainsi assuré que ces parlementaires pensent "d'abord et avant tout à leur réélection" aux législatives.
Ils "examineront les projets des candidats déclarés à l'élection présidentielle avant d'arrêter leur choix définitif", ont-ils annoncé.
L'UMP a d'ailleurs montré qu'elle saurait récompenser ceux qui rejoindraient son candidat, puisqu'elle vient d'accorder à M. Baguet son investiture pour les législatives de juin.
Les autres responsables du CDRS sont le maire de Meudon Hervé Marseille et l'ex-député européen Francis Decourrière, président de la communauté d'agglomération de Valenciennes.
Quant au seul ministre UDF, Gilles de Robien, qui bataille inlassablement pour une stratégie d'alliance de son parti avec l'UMP, il a dit qu'il ferait son "choix à l'ouverture de la campagne", début avril.
Longtemps soupçonné par les centristes d'être en "service commandé" pour Jacques Chirac et Dominique de Villepin, il a fait un premier geste vers Nicolas Sarkozy la semaine dernière, opposant la "sincérité" de son discours au Congrès du 14 janvier à la "chimère" du gouvernement d'union nationale que voudrait constituer M. Bayrou.
Le ministre de l'Education a par ailleurs convié à la prochaine réunion de son "club de réflexion" Société en Mouvement, le 7 février, son collègue radical Jean-Louis Borloo (cohésion sociale), un ex-UDF.