Viennent ensuite les Verts, Lutte Ouvrière, le Mouvevement pour la France, la LCR, et enfin le PRG.
Prêts à lancer beaucoup de moyens dans les deux campagnes électorales de 2007, l'UMP et le PS accusent un déficit en 2006. 3,3 millions d'euros, pour des charges de 56,4 millions pour le parti présidentiel, où l'on dépend à 60% des financements publics (32 millions en 2006). Le parti socialiste, qui, lui, compte massivement sur les adhésions (48% contre 39% de financement public) accuse un manque de 762.362 euros pour 49,3 millions de charges.
Le PCF, avec moins de charges que le PS (33 millions), creuse un déficit plus important (829.562 euros).
Et l'UDF, pas encore scindée entre partisans de François Bayrou et centristes ralliés à Nicolas Sarkozy, affichait 1,6 million de pertes pour un budget de près de 8 millions.
Quelques partis ont obtenu des bénéfices. Le Front national dégage en 2006 un excédent de 448.979 euros pour près de 8 millions de budget.
Les deux partis trotskistes, pourtant moins dotés, s'assuraient, eux, d'un confortable matelas pour la suite : 617.237 euros d'excédent pour la LCR (près d'un tiers de son budget) et 1,7 million à Lutte ouvrière (la moitié de son budget).
Le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et le Parti radical de gauche étaient eux-aussi bénéficiaires l'année qui a précédé le grand round électoral.