Ils notent "les incertitudes d'un recomptage qui ne permettront pas (...) de lever tous les doutes sur la validité du résultat" et "les risques que fait peser cette situation sur la crédibilité des Verts".
Ils demandent au Conseil statutaire du parti de "constater les différents vices de forme en ce qui concerne les modalités du vote, du dépouillement et du recomptage", et au Collège exécutif (CE), la direction du parti, d'"organiser à nouveau le second tour de scrutin pour départager, avant le 10 juillet, les deux candidatures encore en lice pour l'élection présidentielle, dans des conditions de scrutin clarifiées".
"Nous nous engageons, quel que soit le résultat de cette nouvelle consultation, à ne pas le contester et à faire campagne ensemble", écrivent les deux signataires, des amis de toujours appartenant au même courant des Verts, modéré, et tous deux anciens ministres de Lionel Jospin.