"Ils attendent que François Bayrou se soit exprimé pour prendre position", ajoute André Santini, soulignant que "leur situation n'est pas aisée".
"Ils doivent se positionner pour dans un mois. François Bayrou peut attendre 2012. Pas eux", explique-t-il, en référence aux élections législatives de juin prochain.
Le maire d'Issy-les-Moulineaux, qui précise qu'il restera à l'UDF, qualifie François Bayrou de "candidat Pepsi" et de "deuxième choix de la droite".
Les citoyens qui se sont portés dimanche sur sa candidature sont pour la "moitié" d'entre eux des "électeurs indépendants prêts à repartir chez Sarkozy", assure-t-il.
L'autre moitié est "composée de bobos déçus par la gauche, parfois trotskistes, et qui ont cru trouver une échappatoire avec Bayrou", ajoute-t-il.
Selon lui, "Bayrou a fait la voiture-balai" au premier tour. "Après quoi, il va s'écrouler. Le 6 mai, il n'y aura plus personne derrière lui", ajoute André Santini.