Mais le ministre « veut avancer vite sur la question ». A l'heure actuelle, chaque commune fixe ses propres règles. Pour les petits Parisiens, le principe est d'avoir cours un samedi sur deux. Dans le reste de la France, les deux tiers des écoliers vont à l'école un samedi sur trois.
L'annonce séduit d'ores et déjà les associations de parents d'élève
Les syndicats d'enseignants sont, eux, dans l'expectative. « Les avis sont partagés. L'intérêt des enfants doit passer au premier plan, estime Gilles Moindrot, secrétaire générale du Snuipp. Nous voudrions que le ministère mène une étude approfondie pour connaître les conséquences du rythme scolaire sur l'efficacité et la réussite scolaire des élèves. Au-delà des cours le samedi, il faudrait réussir à adapter l'organisation du temps à l'école avec le rythme des jeunes. »