Pendant cette période, les télévisions et les radios sont tenues de respecter le principe d'égalité dans les temps de parole des candidats et de leurs soutiens. Depuis le 1er décembre 2006, ils devaient simplement leur garantir un "accès équitable" à leurs antennes. Le principe d'équité restera en revanche en vigueur jusqu'au 9 avril pour le temps d'antenne (ensemble des éléments éditoriaux consacrés à un candidat).
Une égalité totale des temps de parole et d'antenne devra être observée à partir du 9 avril et jusqu'au second tour le 6 mai.
Chargé de garantir l'égalité entre les candidats, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) publie toutes les semaines les tableaux de temps de parole sur les différentes chaînes. Depuis le début de la campagne, le gendarme de l'audiovisuel est intervenu à plusieurs reprises pour rappeler à l'ordre les chaînes, qui avaient accordé trop de temps de parole à Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Les dirigeants des chaînes et des radios concernées ont été auditionnés par le CSA.
Lors de sa réunion le 13 mars, le Conseil a relevé "les efforts des chaînes pour ramener la bipolarisation à un niveau conforme au principe d'équité". Les deux candidats bénéficiant des temps de parole les plus élevés sur TF1, France-2, France-3, M6 et Canal+ "totalisent moins de la moitié du temps consacré à l'actualité électorale, soit en moyenne, sur les cinq chaînes, environ 41% du temps de parole et 48% du temps d'antenne" sur la période du 1er décembre au 9 mars. Le CSA a constaté le même effort de la part des chaînes d'information continue et des radios.