Si l’origine des ressources des candidats est assez diversifiée, l’apport personnel du candidat en constitue l’élément principal puisqu’il représente en moyenne 67 % des recettes. Les dons recueillis auprès de personnes physiques correspondent à 12 % des recettes et les contributions financières des partis politiques à 16 %.
Les autres formes de ressources (concours en nature, ventes de produits dérivés divers) restent négligeables. Les dépenses de la campagne se scindent en 2 catégories avec les frais inhérents à la propagande électorale (réunions publiques, tracts, sites internet...) et les frais dévolus au fonctionnement (frais de personnel, locaux de campagne...), ces dépenses représentant respectivement 73 % et 27 % des dépenses globales.
Au total, le montant du remboursement forfaitaire versé par l’État aux candidats se chiffre à 44 014 596 euros avec notamment 8 083 000 euros pour M. Bayrou, 8 083 000 euros pour M. Le Pen, 10 797 000 euros pour Mme Royal et 10 783 200 euros pour M. Sarkozy.
L’examen des comptes de campagne des candidats à l’élection présidentielle, qui relevait de la compétence du Conseil constitutionnel, a été confié, par la loi organique du 5 avril 2006, à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.