C’est d’abord le programme du candidat (49%), le bilan du sortant (26%) ou la personnalité des candidats (14%) qui seront déterminants, bien avant l’étiquette politique (9%).
Les électeurs de gauche (58%) quant à eux se prononceront en fonction des propositions mises sur la table, plutôt qu’en raison de l’appartenance partisane des candidats (11%).
Les personnes interrogées ne considèrent pas qu’un ministre battu doive démissionner (52%). Seule une (petite) majorité à gauche, 49 % contre 47 %, juge qu’un ministre défait doit être un ministre démis.
Quant à l’attitude du président de la République durant ces élections, seuls 31% des électeurs de droite souhaitent qu’il «monte davantage au créneau».
Enfin et seulement pour une petite majorité (37%), le bulletin de vote servira d’abord à sanctionner le bilan de l’exécutif (alors que 33% apporteront leur soutien président de la République). C’est particulièrement vrai chez les agriculteurs parmi lesquels 52% voudront adresser un avertissement au Président, chez les employés et ouvriers (44%) et bien sûr chez les électeurs de gauche (69%).
(1) Réalisé les 11 et 12 janvier par téléphone, auprès de 1.002 personnes.