Ces indécis (un tiers des électeurs selon Ipsos, BVA et TNS-Sofres, 42 % selon CSA et Ifop) représente un cauchemar pour les instituts de sondage.
Le 22 avril, pour quel candidat vont se déterminer les 12 à 18 millions de Français qui n'ont pas encore décidé de façon certaine à qui ils allaient accorder leur suffrage ?
En revanche, les indécis seraient particulièrement nombreux à l'heure actuelle parmi les électeurs de François Bayrou, alors qu'ils se répartissaient de façon comparable entre les principaux candidats lors de la précédente présidentielle.
Pour Ipsos, seuls 25 % à 30 % des Français qui ont l'intention de voter pour Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy envisagent encore de changer d'avis le jour J, alors que c'est le cas de 50 % des électeurs qui se préparent à accorder leur voix à François Bayrou.
Et François Bayrou n'est pas le seul candidat dans l'obligation de convaincre les indécis pour pouvoir accéder au second tour. « Un électeur d'extrême gauche, naturellement porté à voter pour Olivier Besancenot, peut accorder son suffrage à Ségolène Royal pour »éviter un nouveau 21 avril* », explique Jérôme Fourquet.