Dans l'interview, Stéphane Denis, "parent" et "ami" du général Rondot, raconte que le général l'avait chargé à l'été 2004 de "dire à Sarkozy qu'il avait enquêté sur l'affaire" Clearstream, et qu'il tenait "le dossier complet à sa disposition".
Stéphane Denis ajoute qu'en septembre 2004, il a "pu en parler au téléphone" à Nicolas Sarkozy, et qu'il est "revenu sur le sujet le 1er avril 2005" en face-à-face, lors d'une remise de décoration au musée Jacquemart-André à Paris. A ce moment, "je lui répète qu'on a voulu l'abattre et que Philippe Rondot souhaite qu'il l'appelle pour lui parler de cette enquête où il a innocenté tout le monde", selon les propos de Stéphane Denis.
Mais le Point publie à côté de l'interview un démenti du ministre de l'Intérieur. Stéphane Denis "ne m'a jamais transmis de message de Rondot", a déclaré M. Sarkozy. "Vous imaginez le grotesque de la situation. C'est moi qui aurais dû appeler Mme Alliot-Marie et M. Rondot ? Je ne connaissais même pas le nom, ni l'existence de ce dernier", a-t-il ajouté.