"Il peut être utile de taxer un peu les importations pour qu'elles participent au financement de la protection sociale. Car faire supporter au seul travail des français le coût de cette protection sociale, c'est handicaper notre économie", estime-t-il.
A la question de savoir comment ces réformes seront financées, François Fillon répond : "Par un effort de réduction de la dépense publique qui est indispensable non seulement à la tenue de nos engagements et à la réduction de la dette, mais tout simplement à la compétitivité de notre économie".
"On tiendra, là aussi, nos engagements: le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, une franchise médicale qui est à l'étude, et la réorganisation de l'Etat pour réduire son train de vie", dit-il.
"Avec une fusion d'organismes comme l'ANPE et l'UNEDIC , la révision de la carte judiciaire. Dans le budget 2008, on doit pouvoir recueillir les premiers fruits d'un certain nombre de restructurations", juge le chef du gouvernement.