« L'homme que vous avez soutenu (...) conserve intacte sa volonté de rupture » …
Celle-ci légiférera sur la sécurité, la revalorisation du travail et la fiscalité dès la reprise des travaux de l'Assemblée nationale le 26 juin et durant une session extraordinaire, qui s'achèvera, selon le président de l'Assemblée Patrick Ollier, le 10 août.
M. Fillon a notamment confirmé que les députés commenceraient par examiner d'abord deux textes déjà prêts, l'un instaurant des peines plancher pour les multirécidivistes et l'autre instaurant la majorité pénale à 16 ans pour les mineurs multirécidivistes.
Dans un registre qui lui est peu familier, François Fillon a stigmatisé le fait "que dans notre République, des femmes et des hommes sont obligés de baisser le regard lorsqu'ils marchent dans leur quartier pour ne pas être agressés".
Le chef du gouvernement a par ailleurs critiqué le PS qui fait campagne sur le thème du contre-pouvoir, assénant que "l'Assemblée nationale, ce n'est pas un contre-pouvoir, c'est le pouvoir"
Cette gauche, a dit François Fillon, "attendait, espérait que nous retombions dans les clichés et les poncifs d'autrefois, et voilà que la nomination du gouvernement annonce avec fracas une nouvelle donne politique".
"J'ai été ministre de quatre gouvernements, j'ai siégé près de sept ans au Conseil des ministres de notre pays, a-t-il témoigné, jamais je n'avais vu un débat aussi ouvert, aussi libre, aussi simple" qu'au Conseil des ministres de mercredi.