« Ce n'est pas Ségolène Royal qui est en cause », a dit l'ancien ministre.
Cette situation a créé, selon M. Fillon, "un vide comblé par une série de rumeurs, de mensonges, de rideaux de fumée".
Interrogé sur Bruno Rebelle, membre de l'équipe Royal et objet d'une fiche des RG, M. Fillon a estimé que "c'est bien la moindre des choses qu'il soit connu des services de l'Etat", car il a été "pendant des années à la tête d'une organisation" qui a "combattu les politiques de l'Etat".
Quant à la réactualisation de cette fiche, "ce n'est pas parce que M. Rebelle est arrivé dans l'entourage de Ségolène Royal qu'il est devenu une blanche colombe", a dit le sénateur.
Il a par ailleurs dénoncé comme "fausses" les accusations d'enquêtes des RG sur le patrimoine du couple Hollande/Royal ou sur le voisinage du QG de campagne de M. Sarkozy.