Deux jours plus tard lors d'une conférence de presse, M. Frêche avait "retiré" ses propos et présenté ses "excuses" pour avoir "blessé par maladresse".
Tout en jugeant ses déclarations "inacceptables", la direction du PS avait dans un premier temps considéré que l'incident était comme clos après ces excuses. Mais plusieurs fédérations avaient réclamé des sanctions. Une pétition auprès des militants avait recueilli 600 signatures.
La droite avait également exercé une forte pression et le 28 février le premier secrétaire du PS François Hollande annonçait la suspension des instances dirigeantes du puissant patron de la fédération PS du Languedoc-Roussillon. Une mesure conservatoire en attendant la décision de la commission des conflits, seule habilitée à prononcer des sanctions, mesure que plusieurs responsables socialistes avaient jugé insuffisante.