Il a réclamé une "clarification des missions", un "conventionnement" pour chacune d'entre elles et une "réflexion profonde menée par l'Etat sur la place des EPLE dans le système éducatif".
Reçu mercredi par le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, le syndicat lui a affirmé "attendre un signe clair". "Nous irons jusqu'au bout", a assuré M. Guittet, en rappelant que la dernière manifestation de chefs d'établissement, en 1994, avait réuni la moitié du corps et obtenu satisfaction.
"Nous avons plusieurs fois alerté, nous avons eu des réunions au ministère, mais nous avons l'impression de nous répéter à chaque fois: le dialogue social ne fonctionne pas directement", a-t-il ajouté, en précisant que les chefs d'établissement travaillent "en moyenne 48 à 50 heures hebdomadaires".
Dénonçant une crise de confiance, il a également fustigé l'"instabilité du mode de gouvernance", jugeant "très difficile" de "mettre en place des mesures à long terme qu'on change tous les deux ans", en référence à la valse ministérielle qui a présidé à cette législature, avec trois ministres de l'Education en cinq ans.