Nous ferons tout pour que ce projet n'ait pas lieu et nous nous donnerons tous les moyens pour y arriver
Cela a le mérite d'être clair !
En outre, il a qualifié de "mauvais projet" l'idée de fusionner GDF et Suez car, selon lui, "la menace de l'italien Enel n'existe pas (...) et la direction de Suez essaie de montrer qu'il existe un consensus à l'intérieur de l'entreprise, ce qui n'est pas vrai".
Bref, pour Julien Dray, il s'agit d'"une opération de sauvetage de Suez et de privatisation de Gaz de France".
"Et cela n'est pas acceptable", a-t-il encore ajouté.
M. Mestrallet devrait savoir qu'en physique comme en politique, le maniement du gaz peut être explosif
Il a même été plus loin, estimant que si le président de l'UMP,Nicolas Sarkozy, était "silencieux" sur ce dossier, c'est, "non pas à cause d'une opposition de fond mais en raison de "la difficulté qu'il a de faire passer ce projet auprès de sa majorité parlementaire car beaucoup de députés UMP savent que la résistance est forte".
"Il y a une très forte inquiétude de la part de beaucoup de députés quant à la possibilité d'une explosion sociale, qui partirait d'un conflit et se généraliserait, tant le gouvernement est discrédité".
Les prédicats de l'élu de l'Essonne sont possibles et ancrés sur une réalité que l'on nous dissimule volontiers. En revanche, si le PS, en s'arcboutant sur une volonté politicienne de ne pas faire aboutir un projet industriel mais donnant raison à M. Mestrallet, qui serait alors "avalé" par lez groupe italien Enel, faisant de ce fleuron français une nouvelle victime de la mondialisation etdes OPA hostiles, alors là, du coup, MM. Dray et Hollande porteraient une lourde responsabilité.
Un jeu de Go, en quelque sorte ...