Prendre ses responsabilités
M. Hollande avait indiqué lors de l'université d'été du PS à La Rochelle, fin août, qu'il n'excluait pas d'être candidat à l'investiture socialiste pour 2007. Or, les candidatures sont ouvertes de samedi prochain à 00H00 jusqu’au 3 octobre à 15 heures. Quel suspense !
Car il faudra attendre que les militants socialistes aient fini de voter, le 16 novembre, avec un éventuel second tour, le 23, pour savoir qui sera le ou la porte-parole d’un programme encore en devenir.
Certes, la présidente de Poitou-Charentes et par ailleurs compagne de M. Hollande, Ségolène Royal, demeure toujours largement en tête des sondages. Mais cette candidate très probable ne n’est pas encore déclarée officiellement.
En revanche, trois personnalités ont d’ores et déjà annoncé qu'elles brigueront l'investiture :
- Laurent Fabius,
- Jack Lang
- et Dominique Strauss-Kahn.
Mais d’autres sont également pressenties ou possibles comme justement François Hollande mais aussi Lionel Jospin, voire même, pour le « fun », Martine Aubry …
Les arguments de M. Emmanuelli ont l’avantage de s’appuyer sur du bon sens puisqu’il considère, à juste titre, que la candidature de François Hollande "ne serait pas comme je l'entends dire, y compris par lui-même, une candidature de plus, ce serait au contraire beaucoup de candidatures en moins" !
Tout en précisant bien : "je le demande non pas à François Hollande, mais au premier secrétaire du parti élu dans nos rangs, au suffrage universel". Le député des Landes, pour la première fois, prend ainsi position sur la désignation du futur candidat du parti socialiste.
Et même si un autre dirigeant du NPS, Vincent Peillon, a réaffirmé son choix en faveur de Ségolène Royal, sans cependant la nommer, même si Montebourg est un porte-parole qui véhicule pour l’instant un néant lourd de sous-entendus, ces quelques « putschistes » au nom d’un renouvellement des générations tentent simplement de faire croire, avec peu de succès, qu’ "un espoir est en train de naître dans le peuple de gauche (...) Les Français n'ont pas été assez entendus. S'il y a une petite flamme, soyons ceux qui la feront grandir, pas ceux qui vont jeter des braises dessus", a-t-on ainsi entendu.
Emmanuelli lui a souhaité que les militants du NPS choisissent tous ensemble et rapidement. Tout en appelant à l'unité du NPS. Du bons sens. Rien que du bon sens …